Variations quantitatives de la ration l’hiver.
De manière naturelle, un animal comme un humain, va donc avoir plus faim en hiver, et donc réclamer plus. En effet, le froid augmente les dépenses énergétiques et les besoins sont donc plus importants.
On parle ici de chiens vivant quasiment tout le temps en extérieur, comme les chiens de garde ou les chiens d’utilité. Cela concerne également les chiens faisant beaucoup d’exercice comme de l’agility, ou bien les chiens de chasseurs.
Pour ceux-là, il faut augmenter la quantité d’aliments distribuée au quotidien, de manière à lui apporter plus d’énergie à « brûler » pendant la période hivernale pour lutter contre le froid. En valeur, cela représente 10 à 20% supplémentaires en fonction des conditions climatiques.
Pour les chiens très actifs, il serait même recommandé de passer à une alimentation « performance », si ce n’est pas déjà ce qu’il mange.
A contrario, pour les chiens ou les chats « citadins », vivant la plupart du temps à l’intérieur avec nous, il n’est pas recommandé d’augmenter la ration alimentaire pendant les mois d’hiver. Et cela même s’ils vont quelques instants sur le balcon, ou au bout de la rue pour les besoins. Ils ne feraient que prendre du poids !!!
La résistance au froid et le mode de vie l’hiver, dépendent également de la race, de l’âge, et de l’état d’engraissement de l’animal :
- Le Siberian Husky, l’ Alaskan Malamut, le Montagne des Pyrénnées, n’ont pas les mêmes tolérances face au froid que le chihuahua, le Yorkshire terrier, ou le bichon !
- Les jeunes animaux, tout comme les seniors, seront également plus fragiles, devront plutôt être limités dans leurs sorties, et ne nécessiteront donc pas de variation de la ration alimentaire.
- Enfin, les animaux maigres seront également plus sensibles au froid, et pourront être un peu surnourris.
Variations qualitatives de la ration l’hiver.
Il faut être particulièrement attentif aux chiots, chiens âgés, amaigris ou malades, ou bien aux races toys.
Même s’ils sortent peu, on pourra supplémenter leur nourriture avec un complément vitaminique, un peu comme nous ferions nous même une cure de vitamines et minéraux à l’entrée de l’hiver
De même, pour améliorer la qualité du pelage de son animal, chien ou chat, on peut compléter la ration avec de la levure de bière (les chats adorent !), ainsi qu’avec des acides gras essentiels (série omega). Il en existe plusieurs spécialités (liquides ou comprimés) disponibles chez tous les vétérinaires.
Il est également intéressant, chez les chiens ayant une activité physique importante et vivant à l’extérieur, d’augmenter les quantités de graisses dans la ration, en même temps que l’on augmente le volume. Les chiens les digèrent généralement très bien.
Une autre astuce, quelque soit l’animal, est de tiédir la nourriture. Outre le fait de « manger chaud », cela augmente l’appétence de l’aliment.
On utilise d’ailleurs souvent ceci lorsque les chats ne veulent pas manger, qu’elles qu’en soient les raisons.
Enfin, comme chez l’homme, hiver rime souvent avec virus !
A l’arrivée du froid et de l’humidité, les chiens sont souvent atteints par des virus de gastro-entérite (sous forme d’épidémie), et les chats par des problèmes de coryza (affections respiratoires virales) !
Ici encore, une nourriture supplémentée en vitamines (chiens et chats), et en acides aminés (lysine chez le chat, carnitine chez le chien), permettra de protéger un peu plus l’animal en renforçant ses défenses immunitaires.
Conclusion : Un chien est globalement assez résistant et il préfère souvent un temps froid à une trop forte chaleur. Le chat, lui, préfèrera plutôt la proximité du radiateur aux sorties par temps froid. Mais dans tous les cas, si votre animal passe beaucoup de temps dehors, ou s’il présente une quelconque fragilité, il est important de modifier son alimentation l’hiver, soit en quantité, soit en qualité, soit parfois les deux, en essayant de l’ajuster au mieux aux besoins réels.
